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mardi 26 décembre 2006

Carpaccio de filet mignon



Croyez-le ou non, j’ai mangé mon premier il y a trois ou quatre mois à Paris. Un romantique dépucelage dans un café de la place de la Contrescarpe, par un bel après-midi d’automne chaud et ensoleillé. Zhom et moi avons par la suite eu notre trip carnivore en s’empiffrant de tartare et de carpaccio toute la semaine. J’espérais secrètement, inspirée par la Callas, finir par héberger un ver solitaire qui me permettrait de manger comme un fauve tout en maigrissant sans efforts…

De retour à la maison, j’ai fait un peu de recherches pour finalement créer ma propre recette. J’avoue, j’aime la viande crue. Je reconnais en moi l’animal quand mes glandes salivaires s’activent à la vue de belles pièces rouges au comptoir du boucher. Peut-être que ça me rappelle mon premier roman érotique, Le Boucher d’Alina Reyes… dans ce cas-là, on peut vraiment parler de livre cochon!


Ingrédients
-Le meilleur filet mignon que vous pouvez vous payer, selon la quantité aussi que vous pouvez vous payer… Puisqu’il s’agit de bouffer de la viande crue, on fait attention.
-Huile d’olive
-Sauce Worcestershire
-Câpres
-Échalotes hachées
-Parmesan frais
-Sel et poivre
-Citron

Préparation

Si vous le demandez d’avance, le boucher peut vous découper la pièce de filet mignon, mais puisque je fais toujours tout à la dernière minute, sur un coup de tête, j’apprête moi-même la viande. Il suffit de la mettre au congélateur. Une heure ou deux avant de servir, on sort la rondelle et on la découpe méticuleusement en tranches fines, très très fines. Chaque feuille de viande ainsi isolée fondra toute seule, d’autant plus qu’elle va naturellement cuire dans la préparation.

On dispose les tranches dans une belle assiette de présentation. On sale et on poivre au goût. On jette quelques gouttes de Worcestershire sur chacune, puis on fait pleurer le citron. On parsème d’échalotes hachées et de câpres. On arrose d’huile d’olive. On recouvre le tout, comme pour une pizza, de copeaux de parmesan frais.

Idéalement, on laisse mariner au moins 30 minutes au frigo cette préparation qui doit toujours être servie froide. On regarde les invités hésiter, puis y goûter pour être poli, et finalement se battre pour le dernier morceau.

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samedi 23 décembre 2006

Osso Buco Sauce Élaine



Depuis plusieurs années, j’ai cette recette sur une feuille toute chiffonnée et maculée de taches de gras. Moi qui suis de nature si bordélique, je ne comprends pas comment j’ai pu réussir à ne PAS perdre ce bout de papier, où je reconnais l’écriture toute ronde de mon amie Élaine (une excellente cuisinière, par ailleurs). Recette qui semble chic mais tout à fait abordable, Élaine la décrit parfaitement bien dans ce mot d’esprit que je répète souvent : « ça goûte cher »! Oui, les amis : l’Osso Buco GOÛTE CHER! Et c’est tout ce qu’il faut dans la vie pour se sentir riche…
Ingrédients (pour 4 personnes)

  • 4 jarrets de veau à la moelle généreuse (les meilleurs jarrets, on les trouve sans contredit à la Maison du Rôti sur Mont-Royal, les moelles sont énormes!)
  • Farine assaisonnée de poivre et de sel
  • Beurre
  • Une carotte coupée en rondelles
  • Un oignon émincé
  • 4 gousses d’ail hachées
  • 8 tomates épépinées, pelées et hachées (ou simplement une bonne boîte de tomates égouttées)
  • 250 ml de vin blanc
  • 1 bouquet garni
  • 1 litre de bouillon de bœuf
  • 1 cuillère à soupe de persil italien haché (l'italien a bien plus de caractère que le persil ordinaire)
  • Zestes de citron et d’orange

Cuisson
  • Préchauffer le four à 180 degrés. Fariner les jarrets, fait chauffer l’huile dans une poêle et brunir la viande dans une cocotte pour bien emprisonner leur jus et fermer les trous où dorment les précieuses moelles. Réserver.
  • Fondre le beurre et ajouter l’oignon et la carotte, cuire à feu moyen 3 minutes. Ajouter l’ail et les tomates, cuire 5 minutes. Verser le vin blanc et le bouquet garni, cuire 5 minutes. Ajouter le bouillon et la viande. Dès que le bouillon commence à frémir, couvrir et mettre au four pendant 1h30 environ.


La touche finale
  • Sortir la viande de la cocotte et la réserver au chaud dans un plat de service.
  • Ramener la cocotte sur le poêle. Porter le tout à ébullition pendant 20 à 25 minutes, question de faire épaissir la sauce (au besoin, on ajoute un petit peu de farine). En fait, jusqu’à ce que le bouillon ait réduit de moitié. On ajoute le persil, le zeste d’orange et de citron, on assaisonne au goût. Et on nappe les jarrets de veau avec cette sauce magnifique.

On accompagne habituellement ce met de risotto, ou de pommes de terres, mais vous faites ce que vous voulez, hein!

Comme le titrait dernièrement la section cuisine du Journal de Montréal qui proposait son Osso Buco : le meilleur est dans le trou. C’est sans poésie, mais ça a le mérite d’être clair et surtout, c’est la vérité. Une moelle qui a mijoté dans une si parfaite mixture est tout simplement divine. Les petits estomacs et les bouches difficiles dédaignent parfois cette merveille, et toujours je me sacrifie pour ne pas offenser les Dieux. Jamais une moelle ne prendra le chemin de la poubelle chez moi. On la déguste comme ça, par petites lampées gourmandes et audacieuses, directement sur la lame du couteau, ou bien on la tartine sur du pain. Dans tous les cas, ça rend heureux. Et puis, chaque fois, je trinque à Rabelais qui l’avait substantifique, sa moelle.

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samedi 16 décembre 2006

La vinaigrette Mojo



  • Un pincée de grains d’ail (pas le sel!) ou, sinon, un peu d’ail frais coupé finement.
  • Une cuillère à thé de sauce soya.
  • Même quantité de vinaigre balsamique.
  • Ingrédient suprême : huile de sésame grillée (très important qu’elle soit GRILLÉE, sinon vous n’aurez que le quart du goût).

Verser sur une salade verte de préférence.

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Salade à la Grenade



D’une grande simplicité, son charme réside dans la soigneuse sélection des feuilles. On peut se rabattre, faute de temps, sur un de ces mélanges mesclun qui pourrissent en deux jours, mais, personnellement je préfère augmenter la saveur en misant principalement sur la roquette et les épinards juvéniles, auxquels j’ajoute un tout petit peu de mesclun. On coupe quelques petites carottes en julienne et on parsème généreusement de grains de grenade (j’aime tant la grenade que j’abuse, j’avoue).

Pour la vinaigrette, on brouille dans un petit bol le vinaigre balsamique, un peu d’huile d’olive et le jus d’une petite orange. Saler la salade à son goût avant de la huiler. Voilà qui accompagne bien le gros fromage qui pue.

Mais, je m’en voudrais de ne pas vous offrir ma vinaigrette vedette, une invention de mes beaux-parents, qui fait un tabac chaque fois que je la présente à mes convives.
La vinaigrette Mojo

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